Quinzaine du cinéma italien – présentation du premier roman « La portalettere » de Francesca Giannone

samedi 18.11

Quinzaine du cinéma italien – présentation du premier roman « La portalettere » de Francesca Giannone

Dans le cadre de la Quinzaine du cinéma italien, Lectures Plurielles s’associe à l’association lyonnaise Lucciola Vagabonda pour la présentation du premier roman La portalettere (casa editrice Nord) de l’autrice italienne Francesca Giannone.

 

 

A propos de La portalettere

Salento, juin 1934. À Lizzanello, petit village de quelques milliers d’âmes, un autobus s’arrête sur la place principale. Un couple en descend : lui, Carlo, fils du Sud, est heureux de rentrer chez lui ; elle, Anna, son épouse, est belle comme une statue grecque, mais triste et inquiète : quelle vie l’attend sur cette terre inconnue ?
Même trente ans après ce jour, Anna restera pour tous “l’étrangère”, celle qui est venue du Nord, celle qui est différente, qui ne va pas à l’église, qui dit toujours ce qu’elle pense. Et Anna, fière et anguleuse, ne se pliera jamais aux lois non écrites qui emprisonnent les femmes du Sud. Elle y parviendra aussi grâce à l’amour qui la lie à son mari, un amour dont la force apparaîtra douloureusement à Antonio, le frère aîné de Carlo, qui est tombé amoureux d’Anna dès qu’il l’a vue.
Puis, en 1935, Anna fait quelque chose de vraiment révolutionnaire : elle participe à un concours postal, le remporte et devient la première postière de Lizzanello. La nouvelle fait lever le nez des femmes et suscite des rires de dérision de la part des hommes. Cela ne durera pas”, s’insurge-t-on.

Au contraire, pendant plus de vingt ans, Anna va devenir le fil invisible qui unit les villageois. D’abord à pied, puis à bicyclette, elle distribuera les lettres des garçons du front, les cartes postales des émigrés, les missives des amants secrets. Sans le vouloir – mais surtout sans que le village le veuille – la factrice changera beaucoup de choses à Lizzanello.
L’histoire d’Anna est celle d’une femme qui voulait vivre sa vie sans conditionnement, mais c’est aussi l’histoire de la famille Greco et de Lizzanello, des années 1930 aux années 1950, en passant par une guerre mondiale et des instances féministes.
C’est aussi l’histoire de deux frères inséparables, destinés à aimer la même femme.

 

 

Francesca Giannone, originaire des Pouilles, est diplômée en sciences de la communication et a étudié au Centro Sperimentale di Cinematografia. Après avoir déménagé à Bologne, elle s’est occupée du catalogage des trente mille volumes de l’Association Luigi Bernardi et a suivi le cours d’écriture de deux ans à la Bottega di Narrazione ‘Finzioni’. Elle a publié plusieurs nouvelles dans des magazines littéraires, tant sur papier qu’en ligne. De retour à Lizzanello, sa ville natale du Salento, elle continue à écrire et à cultiver son autre grande passion, la peinture ; comme on peut le voir sur son site web francescagiannoneart.com, son sujet de prédilection est la femme.

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Entrée libre dans la limite des places disponibles.