Extraits sonores des rencontres des Extras

Mince ! Vous n’avez pas pu être des nôtres aux Extras du Festival. Vous étiez bien là, mais vous n’avez pas pu participer à tous les rendez-vous. Vous vouliez retenir une citation, une phrase qui vous a marqué et vous ne l’avez pas notée. Lectures Plurielles a rembobiné pour vous les Extras du Festival et vous propose de retrouver quelques extraits sonores des rencontres littéraires d’octobre. Installez-vous confortablement… levez le son… c’est parti !

Les enregistrements des rencontres sont aussi disponibles en podcast ici.

Les fichiers audio restent la propriété exclusive de Lectures Plurielles / Festival du premier roman. Leur réutilisation doit obligatoirement faire l’objet d’une demande écrite à l’association par mail à Olivia Benoist-Bombled, directrice (oliviabenoist@festivalpremierroman.com

 

Journée de réflexion Littérature et histoire : liaisons dangereuses ?

L’Uchronie, retour vers le futur Animée par Thierry Caquais
Jérôme Vincent introduit le genre littéraire baptisé uchronie : ses origines, ses œuvres marquantes et les réflexions que l’uchronie propose sur notre histoire et sur notre monde. Il présente ensuite sa maison d’édition chambérienne ActuSF, acteur majeur des littératures de l’imaginaire avec plus de 200 titres à son catalogue ainsi que le prix ActuSF de l’uchronie, créé en 2011, récompensant chaque année les meilleurs ouvrages selon 3 catégories : Littérature, Graphisme et Prix Spécial.

 

Littérature et histoire : la fiction peut-elle questionner le passé ? – Animée par Thierry Caquais
Ugo Bellagamba, maître de conférence à l’université Sophia Antipolis de Nice, évoque les liens entre l’histoire, les historiens et l’uchronie. L’histoire est l’une des sources premières de la littérature, et la littérature fait référence à l’histoire, la revisite, ou l’invente complètement. L’uchronie peut-elle réellement “discuter” avec l’histoire, ses théories, ses paradigmes, ou les liens qu’elle tisse avec la recherche historique sont uniquement une source d’inspiration pour la création de récits d’invention ?

 

Quand l’histoire échange avec la fiction – Animée par Yann Nicol
Laurent Binet dialogue avec Ugo Bellagamba autour de la place de l’historien face à la littérature et sur celle de l’écrivain face à l’histoire. Comment l’un et l’autre s’imprègnent-ils des outils et des moyens de chacun pour interroger leur domaine respectif ? Comment, l’écrivain s’empare-il d’un fait passé pour le transformer et ainsi réinventer l’histoire ? Cela passe-t-il par une désacralisation de l’histoire ? Quelle est la place de l’histoire personnelle ? Les deux intervenants s’interrogent sur la liberté que l’écrivain et parfois l’historien peuvent avoir vis à vis de leurs champs d’action respectifs.

 

Premier roman, première exploration de l’histoire Animée par Yann Nicol
Christine de Mazières a incarné la chute du mur de Berlin à travers le regard de personnages fictifs et réels dans Trois jours à Berlin (Sabine Wespieser) et Alexandre Duyck a épuisé toute la documentation historique autour du dernier soldat tué de la première guerre mondiale dans Augustin (Lattès). Ces deux lauréats 2020 échangent sur la façon dont ils se sont emparés d’un thème historique dans leur fiction, à quels questionnements ont-ils été confrontés, quel parti pris ont-ils adopté pour combler les blancs que l’histoire a fatalement laissés.    

 


 

L’écriture sérielle en question Animée par Guillaume Deheuvels

Laurent Binet, Julien Dufresne-Lamy
Nous sommes tous concernés par cette façon particulière de raconter qui a pris une place considérable dans nos vies et nos imaginaires : les séries. Grand spécialiste à la connaissance quasi encyclopédique, Julien Dufresne Lamy est intarissable sur le sujet. Directement concerné par l’adaptation en épisodes de son dernier roman, Laurent Binet a son mot à dire sur les spécificités de l’écriture qui s’égrène d’épisode en épisode.       

 

Sexe et préjugés – Animée par Danielle Maurel

Bénédicte Belpois, Arno Bertina, Gabrielle Tuloup
Suiza, Fatima, Nancy, Grâce ou encore Ordanie ont été soumises à l’homme et à ses désirs. Jusqu’au crime du viol. Dans leurs récits, Bénédicte Belpois, Arno Bertina et Gabrielle Tuloup explorent toutes les variations des rapports de domination sexuelle, que ce soit au sein du couple, entre ados ou dans le milieu de la prostitution. Trois voix poignantes et nécessaires.

 

Chroniques d’adolescences – Animée par Kerenn Elkaïm

Marin Fouqué, Agustín Márquez, Mathieu Palain
“On n’est pas sérieux quand on a dix sept ans” nous dit le poète. Et pourtant, face au monde qui se globalise, à la poussée des villes, au progrès et à la destruction du cercle familial, nos personnages adolescents se forgent un monde pour apprivoiser la réalité ; une langue, afin de partager les difficultés de vie ; un bouclier pour éloigner l’impuissance, la fatalité, la violence.

 

Les plaidoiries littéraires – Animées par Claire Schneider

Mathieu Palain, Anne Pauly et les élèves du lycée Monge
Des élèves du  lycée Monge se lancent dans l’art délicat de la plaidoirie pour défendre leurs coups de cœur en présence des auteurs. Venez apprécier le talent oratoire de ces jeunes lecteurs, qui ont été accompagnés tout au long de l’année scolaire par leurs professeurs Magali Grandière et Philippe Chatel. 

 

L’auteur et son personnage – Animée par Kerenn Elkaïm

Bénédicte Belpois, Alexandre Duyck, Sébastien Spitzer
“Madame Bovary c’est moi !” cette fausse citation de Flaubert nous invite à retrouver la part de l’auteur dans ses personnages. Suiza, jeune fille rêveuse, abusée, qui trouvera malgré tout un moment de bonheur ; Augustin porte-parole des sans grades de la guerre 14-18 ; Freddy fils bâtard de Karl Marx, nous interrogent sur la place de l’auteur et sur la tentation que nous avons parfois de chercher l’écrivain dans son œuvre…

 

Puzzles de vies – Animée par Danielle Maurel

Isabelle Mayault, Anne Pauly, Bettina Wohlfarth
Nous le ferons tous : nous pencher avec curiosité sur des documents, des photos, des restes de vie… Chercher à rassembler des souvenirs pour comprendre, ne pas oublier, expliquer et peut-être excuser. La quête des personnages des romans d’Isabelle Mayault, Anne Pauly et Bettina Wohlfarth a cela de commun : elle tend à restituer le passé dans sa réalité. Les trois autrices nous entraînent à la rencontre d’une histoire qui leur est chère et leur enquête mène le lecteur à la découverte de l’autre.

 

Rôle politique du roman Animée par Kerenn Elkaïm

Mathilde Chapuis, Cécile Desmoulins, Mathieu Palain
Le roman peut donner vie et consistance aux victimes de l’oppression qui autrement resteraient des anonymes noyés dans le flot de l’information. Est-ce là le sens de l’écriture romanesque ? Donner à connaître et à faire vivre dans la chair du lecteur les “vies minuscules” et précieuses de ceux qui subissent l’exil, l’extermination, le déterminisme social ? 

 

Le lieu plus qu’un décor

Alexandre Civico, Marin Fouqué, David Zukerman
Dans leurs romans, le lieu où se déroule l’histoire joue un rôle essentiel, jusqu’à avoir une incidence capitale sur le comportement des personnages. Les lieux sont tous totalement différents, mais tissent des liens entre espaces et identités, entre territoires et trajectoires de vie. Qui habite ces lieux ? Les personnages, certes, mais qu’en est-il de l’auteur ? Et du lecteur ?  
Débat – Lectures : une rencontre où les Lecteurs à Voix Haute de Lectures Plurielles (Brigitte François, Claude Guest et Marie Tabard) mettent en voix les textes des auteurs et échangent avec eux.

 

J’écris sur moi, sur vous, sur nous – Animée par Danielle Maurel

Anne Pauly, Beata Umubyeyi Mairesse et Hyam Zaytoun
Voici que le lecteur chemine à la lisière du roman et de l’autobiographie. Avec une écriture ciselée, Anne Pauly, Beata Umubyeyi Mairesse et Hyam Zaytoun construisent des récits pour  parler d’elles-mêmes et d’expériences douloureuses avec, pour chacune d’elle, une sorte de résilience qui évacue la tristesse et les douleurs. Trois textes qui résonnent en chacun d’entre nous.