Avec Mendelson depuis 25 ans, ou plus récemment Bruit Noir, Pascal Bouaziz est devenu une des voix majeures et inspiratrices du rock français. Songwriter hors pair, en une dizaine d’albums-références et tous salués par la critique, il a su créer un monde de chansons intimes, et sociales, intenses et autobiographiques, violentes, crues, et pourtant littéraires. Mais une littérature loin du maniérisme, loin de la préciosité : Si on le force, il citera Calet, Carver, Hemingway, pour leur goût certain et puissant de l’understatement, Imre Kertész, Thomas Bernhard pour celui de la noirceur décapante et de l’invective, John Kennedy O’Toole pour le cadeau d’une vision grotesque, hilarante, et salvatrice de la société.

Sur scène, avec Bruit Noir, explorant des monologues/dialogues/interventions avec le public, acides et décalés, toujours improvisés, Pascal Bouaziz est aussi un homme de spectacle étonnant.

Il vient de sortir un 7e album pour Mendelson, Le Dernier Album, et une Intégrale de ses textes de chansons pour ce groupe chez Média Pop éditions. Il publiera également cet automne une biographie de Leonard Cohen, une de ses influences majeures, à sortir chez Hoebecque-Gallimard. Il a publié, Passages, un recueil de haïkus en 2016. Parallèlement, il a pu collaborer au cours des dernières années avec Julien Gosselin (théâtre), Olivier Adam, Olivia Rosenthal, Emmanuelle Richard, (lectures, ateliers et concerts littéraire), Séverine Rième (danse et poésie) pour un hommage à Aimé Césaire…