Vous souhaitez profiter encore plus pleinement de vos rencontres avec
des auteur·ices invité·es au 39e Festival du premier roman du 27 au 31 mai 2026 ?
L’atelier d’écriture Prête-moi ta plume, vous propose :

• D’entrer dans l’univers d’invité.e au prochain Festival à travers le roman qu’il ou elle nous présentera à cette occasion.
• De vous approprier une ou deux caractéristiques de son écriture.
• De vous laisser guider par votre imaginaire et votre plume à partir d’une proposition simple, en lien avec l’une des thématiques du roman.

Un moment d’écriture et de partage réjouissant pour entrer dans un roman
autrement !

Jean-Baptiste Andréa s’est imposé comme l’une des voix majeures de la littérature contemporaine. Il est le parrain de la 39e édition du Festival.
Lauréat de la 31ᵉ édition du Festival du premier roman en 2018 pour Ma Reine (L’Iconoclaste, 2017), un récit tendre et lumineux sur l’enfance et l’innocence, il poursuit depuis une œuvre singulière, à la croisée du romanesque et du poétique.
Ses romans, traduits dans de nombreuses langues, ont reçu un accueil critique et public unanime, confirmant un talent rare pour donner chair à des personnages fragiles et universels.
Avec Veiller sur elle (L’Iconoclaste, 2024), fresque magistrale récompensée par le prix Goncourt, il déploie toute l’ampleur de son écriture en explorant l’art, l’amour et la mémoire dans une histoire traversant le XXᵉ siècle.

Scénariste et réalisateur de formation, Jean-Baptiste Andréa nourrit ses textes d’un souffle narratif et cinématographique qui contribue à leur puissance évocatrice.

Les histoires ce n’est pas ce qui manque, elles courent même les rues, des histoires que l’on a vécues, des histoires que l’on a entendues, des histoires reçues en héritage, des histoires entremêlées à la grande Histoire. Partout, des histoires !

Pourquoi donc certains récits, où l’on sent pourtant toute la sincérité de l’auteur, nous laissent-ils de marbre ?

Indubitablement, parce que ce n’est pas la véracité d’une histoire qui importe, mais bien, comment nous la racontons.

C’est ce « comment je raconte » que nous questionnerons.
A partir de la terre glaise d’un début d’histoire, nous partirons en quête du dévoilement de sa forme unique, cachée.

Nous commencerons l’atelier par l’écriture de deux cours textes : l’un issu d’un événement vécu, l’autre d’invention pure.
Ainsi nous pourrons questionner ce qui nous semble sonner vrai et ce qui nous semble factice, dans ces deux textes.
Nous relèverons les écueils qui font échouer les récits dans le stéréotype, puis nous évoquerons les moyens à notre disposition pour faire croire aux récits.

Histoire vécue ou histoire de l’imaginaire, ce qui compte c’est d’entrer en fiction.

Entrer en fiction,
C’est faire surgir une forme, une architecture
C’est cacher, taire les choses, c’est faire un pas de côté sur notre besoin de tout dire
C’est choisir
Choisir les matériaux de la structure générale de la maison qui abritera le récit,
définir la décoration intérieure de chacune des pièces de cet habitat
Entrer en fiction,
C’est accepter de laisser des pièces vides, silencieuses, secrètes
Entrer en fiction,
C’est surtout ne pas tout dire
Entrer en fiction,
C’est ne pas suivre la chronologie de la vie, c’est ellipser, accélérer, ralentir, distordre, mettre sur
pause
C’est changer de point de vue, focaliser, prendre du recul
Entrer en fiction,
C’est ne pas accumuler, les détails, les adjectifs, c’est retrancher, c’est dire le plus avec le moins
C’est ne pas chercher l’émotion, c’est aux lecteurs d’être ému, pas à celui qui écritC’est ne pas écrire joli, mignon, c’est ne pas vouloir bien écrire, c’est écrire au plus simple
Entrer en fiction,
C’est trahir la réalité pour la rendre réelle
C’est écrire comme dans un demi-sommeil, c’est écrire comme dans un rêve
C’est trouver la bonne distance avec son histoire, ni trop loin ni trop proche
Entrer en fiction,
C’est écrire dans la joie, dans le plaisir
C’est savoir que l’on écrit surtout quand on n’écrit pas
Entrer en fiction,
C’est sauter dans le vide.
Guillaume Viry

L’Appelé, son premier roman, est lauréat du 38e festival du premier roman de Chambéry et a reçu
le Prix des lectrices et des lecteurs des bibliothèques de la ville de Paris.L’Esprit de sel, son deuxième roman, sera publié le 14 janvier 2026.

Vous souhaitez profiter encore plus pleinement de vos rencontres avec
des auteur·ices invité·es au 39e Festival du premier roman du 27 au 31 mai 2026 ?
L’atelier d’écriture Prête-moi ta plume,vous propose :
• D’entrer dans l’univers d’invité.e au prochain Festival à travers le roman qu’il ou elle nous présentera à cette occasion.
• De vous approprier une ou deux caractéristiques de son écriture.
• De vous laisser guider par votre imaginaire et votre plume à partir d’une proposition simple, en lien avec l’une des thématiques du roman.

Un moment d’écriture et de partage réjouissant pour entrer dans un roman
autrement !

Romancière et essayiste, Sylvie Le Bihan s’est imposée par une écriture exigeante et intime qui interroge la mémoire, l’identité et la résilience. Elle a été remarquée au 28ᵉ Festival du premier roman avec son premier roman, L’Autre (Éditions du Seuil, 2014) qui explorait les fractures d’un couple en prise avec ses zones d’ombre. Depuis, elle a publié plusieurs récits salués pour leur intensité et leur sensibilité. Ses textes, souvent nourris de son expérience personnelle et d’une réflexion profonde sur la place des femmes, tissent des histoires où l’intime rencontre l’universel.

Noirs desseins… Atelier d’écriture animé par Thierry Caquais, animateur littéraire Quand les œuvres sont une énigme…. Profitez d’un moment privilégié dans l’exposition Subversifs ! Regards actuels sur la Figuration narrative. Dans l’ambiance feutrée de la soirée, inspirés par les histoires mystérieuses esquissées par les peintres, participez à un atelier d’écriture pol’art en compagnie de Thierry Caquais. Appréhendez ces œuvres d’une autre manière, laissez libre court à votre créativité et à votre instinct d’enquêteur de mots… !

Chacune, chacun, est invité.e à se faire confiance et à lâcher prose, en se laissant guider par les mots qui savent de nous des choses que nous ignorons d’eux. Écrire juste, juste écrire sans savoir où on va. Ne pas chercher la poésie, mais se laisser trouver par elle, l’accueillir bras et coeurs ouverts, découvrir que l’on peut toutes et tous être en devenir, motsiciennes, motsiciens, si l’on apprend ou réapprend à faire silence pour entendre quelque chose de la prose de son âme, ressentir la vie.
Poème à s’offrir chaque jour. Il s’agira d’écrire à son propre tempo, écrire et dire aussi, c’est-à-dire s’écouter et écouter les autres dire aussi, partager le verbe beau, le verbe haut, le verbe juste.

Poète, écrivain et slameur connu sous le nom de Capitaine Alexandre, Marc Alexandre Oho Bambe est l’auteur de plusieurs recueils de poésie, dont Le Chant des possibles (La Cheminante, 2014), pour lequel il a reçu le Prix Paul Verlaine de l’Académie française. Son premier roman remarqué Diên Biên Phù (Sabine Wespieser, 2018) est lauréat du 32ᵉ Festival du premier roman.

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• D’entrer dans l’univers d’invité.e au prochain Festival à travers le roman qu’il ou elle nous présentera à cette occasion
• De vous approprier une ou deux caractéristiques de son écriture.
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Un moment d’écriture et de partage réjouissant pour entrer dans un roman
autrement !

Rouda est un membre actif du mouvement slam depuis le début des années 2000, notamment connu en tant que cofondateur du collectif 129H et compagnon de route de Grand Corps Malade, S Petit Nico ou D’ de Kabal. Slameur, rappeur, poète, il a sorti plusieurs albums et sillonne la France et le monde depuis 20 ans au gré de ses concerts et spectacles.
Rouda a été lauréat de la 37ᵉ édition du Festival du premier roman pour son livre Les Mots nus (Liana Levi, 2023), un roman combatif et mordant sur les clivages et les failles de notre société, tendre et poétique sur les amitiés indéfectibles et l’amour pour toujours. Pour Ben, narrateur de ce récit et plutôt bon élève, le franchissement du périphérique est vécu comme une ascension sociale, mais l’embrasement des banlieues de 2005 et 2007 conduisent notre héros à croire que la révolution citoyenne est possible. Dans ce premier roman sensible, attachant, servi par une langue poétique et virtuose, Rouda pose un regard plein d’amour sur la banlieue et nous livre une vision sans concession de notre société. La venue de l’auteur à cette 39ᵉ édition du Festival est l’occasion de rencontres, d’animations et de restitution des projets scolaires auxquels il a participé lors de la saison littéraire.

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• D’entrer dans l’univers d’invité.e au prochain Festival à travers le roman qu’il ou elle nous présentera à cette occasion
• De vous approprier une ou deux caractéristiques de son écriture.
• De vous laisser guider par votre imaginaire et votre plume à partir d’une proposition simple, en lien avec l’une des thématiques du roman.

Un moment d’écriture et de partage réjouissant pour entrer dans un roman
autrement !

Né à Nice en 1983, Anthony Passeron enseigne les lettres, l’histoire et la géographie dans un lycée professionnel.

Il s’est fait connaître à la 36ᵉ édition du Festival avec Les Enfants endormis (Éditions Globe, 2022), un roman aux accents autobiographiques où il interroge le silence familial et les stigmates du sida à travers deux récits mêlés — l’évolution de la recherche scientifique et l’histoire intime de sa famille dans l’arrière-pays niçois.
Avec Jacky (Grasset, 2025), il poursuit son exploration des liens filiaux, des non-dits et des trajectoires personnelles.

Son écriture se distingue par sa rigueur documentaire, sa pudeur émotionnelle et sa capacité à réconcilier le récit individuel et la grande Histoire.