Lectures critiques à l’université de Turin

Università degli Studi di Torino (Italie), Laboratoire du roman contemporain

 

Depuis 14 ans, les étudiants du Département de Langues et Littératures Étrangères de l’Université de Turin découvrent les premiers romans d’auteurs francophones en lice pour le Festival proposés chaque année par Lectures Plurielles.

Dans la perspective de devenir des « lecteurs pluriels » eux aussi, ils partagent les travaux réalisés dans le cadre du Laboratoire sur le roman français contemporain : commentaires, compte-rendus, critiques littéraires… et, désormais étudiants de l’âge numérique, des annotations en ligne des premières pages des romans qu’ils ont lus et dont ils ont discuté en classe. Pour leurs annotations en ligne et collectives, ils utilisent la plateforme Hypothes.is.

Ce travail expérimental d’annotation en ligne fait partie du projet de recherche Open Literature, qui réunit un groupe de chercheurs et professeurs du même Département, aussi bien que des bibliothécaires de l’Université de Turin, autour des enjeux du numérique dans la lecture, l’écriture, les ressources pour la conservation, la diffusion et l’étude des ouvrages littéraires dans le domaine public. Ce projet vise l’exploitation vertueuse du numérique, dans un contexte de partage des idées et des résultats de la recherche scientifique.

En 2020, les étudiants ont lu plusieurs premiers romans, et malgré les conditions rendues difficiles par le confinement, ils ont poursuivi leurs travaux et proposent la lecture critique de 3 textes :

Border de Jacques Houssey (Le nouvel Attila)

A la ligne de Joseph Ponthus (Editions de la Table ronde)

Faunes de l’auteure québécoise Christiane Vadnais (Alto)

A partir des pdf accessibles en suivant les liens des romans ci-dessus, visualisez les annotations  en cliquant sur les mots surlignés en jaune.

Nous remercions tout particulièrement les éditeurs pour avoir confié les 10 premières pages des romans aux étudiants afin qu’ils puissent réaliser ces travaux critiques.

 
Et les années précédentes…

  • En 2019, les étudiants avaient travaillé sur Des Châteaux qui brûlent de l’auteur confirmé Arno Bertina (Verticales) et ils ont analysé les premiers romans Et j’abattrai l’arrogance des tyrans de Marie-Fleur Albecker (Aux forges de Vulcain), K.O. de Hector Mathis (Buchet-Chastel), La Blessure de Jean-Baptiste Naudet (L’iconoclaste), Passé inaperçu de Gabrielle Schaff (Seuil) et Il ne portait pas de chandail de Annick Walachniewicz, (L’arbre à paroles)

 

  • En 2018, les étudiants avaient travaillé sur le deuxième roman d’Olivier Bourdeaut, Pactum Salis (Finitude), et sur Un loup pour l’homme de Brigitte Giraud (Flammarion) et ils ont analysé les premiers romans La vie magnifique de Franck Dragon de Stéphane Arfi (Grasset), La Tresse de Laëtitia Colombani (Grasset), L’étreinte de Adrien Genoudet (Inculte), Marx et la poupée de Maryam Madjidi (Le Nouvel Attila)

 

  • En 2017, les étudiants avaient travaillé sur les romans de Mathias Enard et Philippe Besson, tandis que, parmi les primo-romanciers, ils ont analysé les textes A la place du mort de Paul Baldenberger (Equateurs), En attendant Bojangles de Olivier Bourdeaut (Finitude), Monsieur Origami de Jean-Marc Ceci (Gallimard) et Notre château de Emmanuel Régnier (Le Tripode)