Après des études de droit, Ingrid Glowacki exerce plusieurs années le métier de notaire avant de se former et de se spécialiser dans la création de bijoux. Elle concilie alors sa carrière juridique et artistique, travaillant en parallèle pour des ONG dans le domaine humanitaire. Portée par la puissance créative d’une autre femme, Marie Talbot, et voulant lui rendre hommage, Ingrid Glowacki lui dédie La Poète aux mains noires, son premier roman.

Lorsque Marie Talbot voit le jour en 1814, fruit d’une union illégitime entre une domestique et un potier réputé, rien ne lui prédit son destin exceptionnel. Au contact de son père dont elle observe les gestes dans l’atelier, Marie développe une passion pour cet artisanat. Bien qu’à l’époque le métier de potier soit réservé aux hommes, voyant les prédispositions exceptionnelles de sa fille, son père lui enseigne l’art de sculpter et de cuire le grès, rebelle à toute coloration. Brut. Éternel. Marie Talbot va alors inscrire dans cette matière sauvage ses idéaux, ses blessures, ses combats. Elle choisit d’y représenter toutes les femmes. D’inscrire dans la durée leurs luttes, leurs souffrances et leurs espoirs.

À l’aide d’une langue rageuse et rythmée, Ingrid Glowacki offre un visage et une voix retentissante à Marie Talbot et à son talent extraordinaire. L’autrice rend à l’une des plus grandes artistes du XIXᵉ siècle la place qui lui revient.

Retrouvez La poète aux mains noires sur Chez-mon-libraire.fr

© Francesca Mantovani ® Gallimard